Rouessé-Vassé

Heures d'ouvertures

Lundi au vendredi : 9h00 à 12h00
1er et 3ème samedis de chaque mois : 9h00 à 12h00
Fermée le samedi en juillet et août

Origine du nom : peut-être du latin Rosciacus, "gentilice" d'un certain Roscius. La découverte d'un chapiteau romain en roussard sculpté et de pièces du Haut-Empire atteste de l'implantation d'un domaine rural à l'époque gallo-romaine. Le premier nom de la localité serait Vigobris. Saint Julien, évêque du Mans, y aurait consacré une église, signalant probablement la présence d'un centre romain d'une certaine importance. Le domaine est cité sous le nom de Vigra ou Vègre par un acte de Charlemagne à l'église du Mans en 802. La tradition fixe cette antique cité sur le lieu actuel de Boulaire dont l'abandon serait lié à une infiltration des eaux du sol, conduisant à son effondrement et au départ des habitants vers le site actuel. Aux XIII^ème siècle, le village est cité sous le nom de Roissé, tandis qu'une carte de 1594 mentionne Rouessé. La paroisse peut être divisée en trois parties sensiblement égales de bois et taillis, de landes et roches occupés par des hommes sans ressources, et de prés et terres labourables produisant seigle, blé noir, orge et lin. La filature, la fabrication des toiles et l'élevage ovin constituent des ressources complémentaires. En 1790, la commune est créée et relève de l'arrondissement du Mans. En l'an X de la république (1802), Rouessé-Vassé fait partie du canton de Sillé le Guillaume. Au XIX^ème siècle les communications se développent avec la réalisation de plusieurs routes dont celle reliant Sillé le Guillaume à Évron en 1835 et avec l'arrivée du chemin de fer en août 1855. L'électricité est introduite en 1932 et l'eau potable en 1962. La commune reste avant tout agricole, accueille un artisanat local mais peu d'industries.